Alors oui c’est vrai j’arrive un peu après la bataille sachant que le 19ème film d’animation Pixar est sorti en salle en novembre dernier. Co-réalisé par Adrian Molina et Lee Unkrich, Coco raconte l’histoire de Miguel, un enfant mexicain de 12 ans, fan de musique. Seulement voilà, depuis plusieurs générations, la moindre note a été bannie par sa famille. Un mal qui tire ses racines du passé. Son arrière-arrière grand-père, Ernesto de la Cruz, était un grand mariachi, mais il a perdu la vie en jouant de la guitare, d’où la haine viscérale que la famille porte envers la musique.
Comme le dit si bien l’adage « mieux vaut tard que jamais »:
Le film nous plonge directement dans l’univers mexicain, on découvre le jeune héros lors du « Dia de los muertos », la Toussaint mexicaine, fête traditionnelle qui est célébrée de l’autre coté de l’Atlantique. Son plus grand rêve est de jouer de la guitare même si pour cela il doit s’opposer à toute sa famille. Le garçon va trouver la guitare de son ancêtre, et se retrouver dans le Monde des Morts par enchantement. Un univers parallèle où toutes les personnes décédées vivent, et où Miguel va croiser de vieilles connaissances familiales, en tentant de percer le secret qui pèse sur sa famille.
Visuellement le monde des morts nous en met plein les yeux, rempli de couleurs et de squelettes très expressifs. Les situations comiques s’enchaînent notamment avec la douane des morts et son système de photos qui autorise ou non les morts à rendre visite à leurs familles. Le film montre l’importance du souvenir et comment un mort disparaît complètement quand ses descendants l’oublient.
Tout au long de l’intrigue, ces thèmes de la mémoire et de la disparition sont incroyablement riches et toujours traités de façon mature. Le sujet de la tradition et de ses multiples sens véhicule la morale suivante : il est important de suivre ses rêves mais il est tout aussi important de comprendre la valeur de la famille et des traditions.